Dépassons nos préjugés – Partie 2

Publié sur 3min. de lecture

De nombreux préjugés sur les mangas existent dans la société d’aujourd’hui, souvent portés par des individus ignorants. Essayons donc de corriger ces calomnies !

 

Le premier élément que nous allons évoquer sont les mangas et leur histoires. N’avez-vous jamais entendu des phrases comme «C’est quoi ça ?! Vraiment, les mangas ça n’a aucun sens !»  quand vous êtes avec un ami qui ne comprend pas votre passion, tout en prenant le premier manga qui lui tombe sous la main. Corrigeons ce point ensemble. Le manga est une bande-dessinée japonaise très différente de nos BD traditionnelles. Dans l’article précédent, vous avez pu voir l’immensité des genres et des lignes éditoriales que regroupent ces livres. Alors, évidemment l’histoire n’a aucun sens lorsqu’on la prend à partir du tome 12 ! Ce principe s’applique d’ailleurs aux sagas de romans ou à certaines BD Franco-Belges. Alors, oui, une série de mangas se commence au tome 1 !

Tout ceci nous amène à un autre problème : le mépris des quidams envers les FanGirl et autres FanBoy : «Je ne comprends pas comment on peut être fan d’un personnage qui n’existe même pas !». Ne vous inquiétez pas, nous on comprend ! L’industrie du cosplay est tout de même basée sur ce phénomène.

Revenons maintenant aux véritables préjugés, le premier est l’âge auxquels sont destinés les mangas. Selon beaucoup d’ignorants, les mangas sont tout simplement des dessins animés pour «gamins». Cette idée reçue a été diffusée avec le phénomène Pokémon notamment. Tentons de briser ce stéréotype : comme dit dans l’article précédent il existe de nombreux styles de mangas, certains sont destinés à un public plus jeune à l’image d’Inazuma Eleven ou le manga Chi par exemple. Mais d’autres sont pour un public plus adultes : Psycho Pass, Ajin ou Btooom. Ce sont des mangas horrifiques ou psychologiques dont les dessins peuvent être choquant pour certains lecteurs, d’où les restrictions d’âge sur certains d’entre-eux.

Crédit Photo : Neko-san.fr

Ce qui est incompréhensible est tout de même que ces préjugés ne s’appliquent pas aux romans et autres œuvres littéraires alors que c’est le même principe : un roman peut-être adapté aux plus jeunes (les premières lectures…), tout comme il peut l’être pour les adultes (romans policier et autre romans d’horreur).

Et enfin, un dernier point et pas des moindres : le stéréotype sur le lecteur, le fan, «l’otaku» lui même. Des rejetés de la société, des asociaux, des boutonneux… D’où viennent ces préjugés ? Aucune idée, tout ce que l’on sait, c’est qu’ils sont bien ancrés dans la société actuelle. Un geek ça a peur du soleil, un «otaku» ça a peur de la foule. Quoi ? Vous ne saviez pas que les tous les individus qui vont à la Japan Expo souffraient d’agoraphobie ? Enfin, voyons, c’est connu !

Mieux vaut en rire qu’en pleurer !

Pour 38 % des interrogés, les mangas sont tout simplement une passion. Pour 35% c’est un moyen de s’évader du quotidien pour les 27% restant, les mangas véhiculent des valeurs auxquelles ils s’identifient. Ce sondage a été réalisé sur 71 fans de mangas.

Et vous ? Que représentent les mangas à vos yeux ?

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