Zoom sur Prisonnier Riku

Publié sur 3min. de lecture

Assez peu connu, Prisonnier Riku est un shonen à la dure. Créée par Seguchi Shinobu, cette série de mangas est conseillée à un public de plus de 12 ans. Bien que plutôt méconnue, la sortie de Prisonnier Riku en France, aux éditions Akata, a fait quelques esclandres. Pourquoi ? Qu’est-ce qui rend ce manga si dérangeant ?

Résumé : Dix ans déjà qu’une météorite s’est écrasée sur Tokyo, séparant la métropole en deux : d’un côté, une ville réservée aux riches, de l’autre, un terrible bidonville, véritable zone sinistrée et de non-droit. C’est là que vit le jeune Riku. Malgré un quotidien difficile, il prend la vie comme elle vient, aux côtés de son grand-père. Mais quand ce dernier est assassiné, car il voulait révéler au peuple les magouilles et trafics des grandes institutions, le quotidien du pauvre Riku bascule… en enfer !! Accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis, on l’envoie dans une prison de haute sécurité, aux côtés de terribles gangsters et autres chefs de gang. Il y devient très vite la tête de turc de ses co-détenus. Et pourtant… grâce à sa rage, à son envie de survivre, mais surtout celle de venger son grand-père en dévoilant au monde la réalité du système, il devra trouver en lui la force pour faire sa place au sein de la prison… et peut-être même pour s’en évader ?

Prisonnier Riku est une série de mangas traitant de l’univers carcéral. Sans doute dans l’excès certes mais la mesure ne fait pas partie du vocabulaire des japonais, il me semble. Ici, c’est un jeune garçon qui se retrouve enfermé dans une prison pour un crime dont il est totalement innocent. Il va alors faire la connaissance d’individus tous différents et plutôt sympathiques, à terme. Malheureusement, la prison n’est pas rose et Riku va faire les frais de ce milieu violent. Le jeune Riku, malgré son enfermement, va conserver ses valeurs et croire en ses idéaux. La violence présente dans le manga est assez hallucinante. Et, d’ailleurs, assez peu réaliste. Quand Riku se prend coups sur coups pour se relever à chaque fois, hum, j’émets des doutes… Au fil des pages, on va s’attacher à ces détenus. On va découvrir leur histoire et leur façon de voir les choses.

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(c) akata.fr

Dans le numéro 202 du magazine manga Animeland, Dominique Véret, directeur éditorial chez Akata, explique la difficulté qu’il a rencontré pour publier Prisonnier Riku, notamment auprès de l’éditeur japonais : “Je pense que les japonais ont peur d’exporter certaines de leurs pratiques. Parce que, oui, au Japon, il existe des lascars comme en France”.

En bref, Prisonnier Riku a été une belle découverte. Je me suis donc lancée dans la collection de cette série, qui sort des sentiers battus. Parce que même si on ne la voit pas, la criminalité existe au Japon !

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